Je participe aux réunions de négociation à la fois au niveau des livreurs à vélo et des VTC dans le cadre de l'Arpe. L'intervention est beaucoup plus prégnante sur la négociation des livreurs à vélo et je m'étonne que quelqu'un vous ait dit que l'Arpe n'intervenait pas. Elle est d'ailleurs encore intervenue la semaine passée lors d'une négociation visant à amener des éléments de compréhension supplémentaires. En outre, la négociation sectorielle s'opère sur les mêmes bases que dans une convention collective de branche. Concrètement, un accord signé par 30 % est validé. Par conséquent, Uber ne doit pas obligatoirement être signataire d'un accord pour qu'il soit validé. Cependant, elle a la possibilité de s'y opposer. Par exemple, si la FTTPR signait un accord seule et qu'Uber ne s'y opposait pas, il pourrait entrer en vigueur. Enfin, les négociations sont menées par des personnes qui souhaitent développer le dialogue social : cet enjeu est partagé et porté collectivement afin d'améliorer les conditions de travail et de rémunération des travailleurs des plateformes.