Nous étions aussi la première association à mener une action au conseil des prud'hommes avec notre avocat de l'époque. Celle-ci a obtenu une issue favorable et a encouragé des chauffeurs à mener des actions à l'encontre d'Uber. À l'époque, nous avons envoyé une liste de 260 chauffeurs à maître Giusti du cabinet Metalaw, car ils avaient décidé d'attaquer Uber. Notre politique a cependant changé en interne sur le combat anti-ubérisation lorsque nous avons remarqué que seule une minorité de chauffeurs souhaitaient attaquer Uber, ceux qui avaient le projet de changer de profession, alors que la majorité des chauffeurs qui envisageaient cette profession sur le long terme ne préféraient pas engager d'actions contre la plateforme.
Au sein de l'association, nous estimions que la seule solution susceptible de régler les problèmes rencontrés au sein de notre secteur était la création d'un conseil national de l'ordre des VTC. Le ministère des Transports avait reconnu que l'idée était bonne, mais il jugeait qu'elle était difficile à mettre en place. Nous avons ensuite rencontré un associé de maître Giusti et nous avons stoppé tout travail avec ce cabinet pour les raisons qui vont vous être exposées par M. Desmettre.