Les commissions locales taxis-VTC sont actuellement fantoches. En effet, la préfecture aborde uniquement le nombre de VTC et de taxis verbalisés. Notre combat n'a pas amené les plateformes dans ce cadre officiel qui devait permettre d'aborder l'aspect disciplinaire. En outre, celles-ci ont réussi à sélectionner des chauffeurs bien notés et à les faire participer aux commissions. Avec le temps, le débat s'est déroulé avec des associations, que vous allez d'ailleurs entendre ensuite dans le cadre de votre commission d'enquête. Or certaines associations siègent aussi dans les commissions internes des plateformes et me paraissent donc illégitimes. Depuis que nous sommes revenus siéger dans ces commissions en 2020, nous constatons que les cas d'agressions ou de viols n'ont jamais été abordés alors que des centaines de témoignages ont été partagés dans le cadre du mouvement UberCestOver. Je me pose donc des questions sur la légitimité des acteurs présents dans ces commissions.