Oui et ce sujet a amené à une importante mobilisation et à la création du SCP-VTC. En effet, Uber avait prévu de passer sa commission de 10 % à 15 % puis 25 % abruptement et sans consultation des chauffeurs alors que le prix de la course était identique. Uber joue également avec les différents paramètres du prix, tels que le prix de la prise en charge, de la minute et du kilomètre. Nous avons toujours cherché à reprendre le contrôle du tarif et nous n'avons jamais voulu nous associer aux petites structures qui voulaient entamer des négociations sur ce sujet. En effet, selon nous, négocier, c'est perdre car vous reconnaissez la légitimité du patron.
Au début de la loi Grandguillaume, nous sommes parvenus à écarter du débat les plateformes de mise en relation et à discuter entre État, taxis et VTC. En effet, les plateformes de mise en relation ne sont pas des transporteurs ; si elles veulent l'être, elles doivent payer la TVA en France. Nous sommes toujours restés sur cette position qui nous a coûté très cher.