Nous aimerions pouvoir vous apporter plus d'éléments mais il est compliqué de s'exprimer sur les affaires en cours.
Si la multiplication des affaires n'est pas facile à établir, il est certain que la corruption a depuis toujours été utilisée à des fins d'ingérence. En témoigne au début du siècle dernier la fameuse affaire Raffalovitch, lequel, employé de l'ambassade russe à Paris, versait des pots-de-vin à des journalistes pour vanter les emprunts russes. L'affaire avait été révélée par L'Humanité après l'ouverture des archives tsaristes.
Le spectre de la corruption contre laquelle lutte le PNF est très large, l'ingérence n'en est qu'un mobile parmi d'autres. De meilleurs détecteurs et une politique pénale plus ciblée de la Chancellerie nous permettraient sans doute de traiter davantage ces agissements.