qui signe une nouvelle méthode de travail, le premier d'une nouvelle démocratie parlementaire.
Mes chers collègues, nous n'avions besoin d'aucun virus venu d'ailleurs pour nous diviser. Mais le constat est rude : la covid-19 a ajouté de nouvelles fractures entre les Français. Dorénavant, nous devons discuter chaque nouveau texte sanitaire dans le contexte d'un pays divisé, entre alarmisme et scepticisme, entre désinvolture et affolement, avec la science comme seul moyen de nous élever au-dessus des passions.
Mes chers collègues, le mot « virus » vient du latin « uirus », qui signifie venin ou poison. N'ajoutons pas au venin du SARS-covid le poison de la division. Prenons des mesures nécessaires, proportionnées et justes : toutes ces mesures, rien que ces mesures. Rappelons-nous que la fracture que le virus nous impose est sociale et générationnelle. Sur nos bancs, nos prédécesseurs ont toujours œuvré, pendant des siècles, pour rassembler et protéger les Français, au-delà de leurs revenus et de leur âge. C'est ce dessein que nous poursuivrons.