Même avis. Je m'inscris en faux par rapport à vos propos, madame la députée : ces Jeux seront les plus écologiques de l'histoire. Différentes actions concrètes ont d'ores et déjà été entreprises pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux éditions précédentes : un comité dédié en assure le suivi et veille à ce que les engagements soient tenus. Grâce à notre partenaire Enedis, en particulier, l'ensemble des sites sont raccordés au réseau d'électricité et alimentés en énergies renouvelables.
S'agissant du problème spécifique que vous soulevez, j'invoquerai quatre arguments. Tout d'abord, l'échangeur de Pleyel n'a été construit qu'après obtention de toutes les autorisations administratives et environnementales requises, à l'issue d'un processus validé par le tribunal administratif. Ensuite, la gestion de la qualité de l'air a été prise en considération dans la conception même de l'ouvrage, dont le tracé a justement été repris pour l'éloigner de l'école. En outre, un écran végétal a été créé. Par ailleurs, en signant dès 2022 un protocole d'accord, l'État, les collectivités locales et la Solideo se sont engagés à suivre la qualité de l'air et l'exposition au bruit des riverains du secteur Pleyel. Les résultats des mesures, qui se poursuivront bien au-delà de 2025, sont rendus publics en lien avec Airparif. Enfin, les effets socio-économiques et environnementaux de l'échangeur de Pleyel feront l'objet d'un bilan Loti, qui sera également rendu public.