Pour répondre à mon collègue Mattei, j'ajoute que, comme le précise l'exposé sommaire de l'amendement que nous nous apprêtons à adopter, la dotation ainsi instituée tient compte des trois surcoûts exceptionnels que sont la revalorisation du point d'indice de la fonction publique, celle du RSA et la hausse spontanée de l'inflation.
J'exprimerai enfin un léger regret, mais peut-être pourrons-nous à l'avenir généraliser cette manière de travailler ensemble. Tout cela a été rendu possible par le fait que tout à l'heure, l'amendement à 120 millions d'euros est passé à quelques voix près ; s'il avait manqué quelques voix pour qu'il soit adopté, je ne suis pas certain que nous aurions atteint un tel résultat. Ce que nous avons réussi à faire s'agissant des collectivités, je regrette que nous n'ayons pas pu le faire aussi, par exemple, pour taxer les compagnies pétrolières ;