Nous avons tenu la ligne qui permet de garantir que nous ne dépasserons pas 5 % de déficit.
Lorsqu'on tient compte de la baisse du chômage et de la baisse du nombre de demandeurs du RSA, on s'aperçoit que le département du Lot est le seul dont les finances souffriront de la revalorisation bien légitime du RSA à hauteur de 4 %. Les autres départements ne sont pas en difficulté à l'heure actuelle, d'autant moins que, comme l'a rappelé M. le rapporteur général, leurs recettes sont très dynamiques.
Nous disposons d'un fonds de réserve de 150 millions d'euros, que nous pourrons abonder à la fin de l'année si nécessaire. En attendant, pourquoi réaliser des dépenses importantes, alors qu'elles ne sont pas nécessaires aujourd'hui ? Ceux d'entre vous qui sont réellement attentifs aux finances publiques ne voteront pas ces dispositions visant à anticiper des dépenses qui n'ont pas encore eu lieu.