Vous plaidez pour une double formation, au handicap et aux violences sexistes et sexuelles, pour les volontaires recrutés au sein de la polyclinique. Les enjeux sont très importants, vous avez raison. J'aurai d'ailleurs l'occasion de revenir sur les deux sujets ultérieurement.
Pour des raisons évidentes, l'accueil des personnes en situation de handicap est au cœur de l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. S'agissant de la polyclinique, en commission, nous avons déjà adopté deux amendements qui rappellent l'obligation d'accessibilité et prévoient une sensibilisation de l'ensemble des volontaires aux enjeux relatifs à l'accompagnement des personnes en situation de handicap.
En outre, ces volontaires seront encadrés par des professionnels très habitués à la prise en charge des personnes handicapées. Cela garantit donc un bon accueil des personnes en situation de handicap au sein de la polyclinique, également conçue pour elles. J'apporterai d'autres précisions lorsque nous examinerons les amendements relatifs au handicap.
S'agissant des violences sexistes et sexuelles, c'est une question importante, en particulier dans le sport de haut niveau qui a pu connaître des dérives importantes. Le mouvement olympique a pris conscience de cet enjeu et le CIO développe depuis plusieurs années un plan complet de prévention visant à former et sensibiliser à cette problématique. Paris 2024 travaille étroitement avec le Comité pour mettre en place des actions de prévention et de sensibilisation. C'est pourquoi une formation systématique de l'ensemble des volontaires me semble moins adaptée que la présence de personnes et de lieux ressources, ainsi qu'une sensibilisation générale. J'y reviendrai car nous apporterons des précisions. Avis défavorable donc.