…et nous sommes très heureux de votre présence, madame la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, qui va nous permettre d'échanger sur les dispositions sanitaires de ce texte, d'une importance capitale.
Des circonstances exceptionnelles comme celle des Jeux olympiques réclament des moyens exceptionnels. L'article 1er permet la création d'une structure médicale ad hoc au cœur du village olympique, structure qui permettra d'assurer les soins requis par les sportifs, les membres des délégations et les personnes accréditées par les comités olympiques. Cette polyclinique sera placée sous la bienveillante férule de l'AP-HP, laquelle veillera non seulement à son bon fonctionnement mais supervisera également les volontaires qui seront appelés à y exercer.
Sans préempter les débats que nous aurons lors de l'examen des amendements, au moins deux points soulevés par les oppositions retiennent notre attention et réclament une réaction. Le premier concerne le contenu de la convention des coopérations entre l'AP-HP et Paris 2024. Chers collègues, n'infantilisez pas les parties prenantes : l'AP-HP, tout comme l'agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France, qui supervise les négociations, auront à cœur de préserver leurs intérêts, notamment financiers, et l'Assemblée nationale n'a pas vocation à participer activement à l'organisation des Jeux ni à la rédaction de la convention, même si chacun d'entre nous peut, s'il le souhaite, s'engager en tant que bénévole.
Le second concerne la réintégration des personnels soignants non vaccinés. Alors que nous parlons ici d'un événement qui vise à nous rassembler autour des valeurs communes du sport, vous parvenez malgré tout à introduire dans nos débats les germes de la discorde – mais nous y reviendrons, je n'en doute pas.
Pour ce qui le concerne, le groupe Renaissance votera ce texte, sans réserve.