Après les dix années de politique antinucléaire des présidents Hollande et Macron, le texte sur lequel nous sommes appelés à nous prononcer marque enfin le revirement tant réclamé par les députés Les Républicains.
Alors que la commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France, présidée par Raphaël Schellenberger, rendra bientôt ses conclusions, l'examen de ce projet de loi nous offre l'occasion de pointer la responsabilité de ceux qui ont mis à l'arrêt la filière nucléaire française.
Ce trou dans la politique nucléaire de la France, la démobilisation complète de toute une filière, a eu – faut-il le rappeler ? – de lourdes conséquences, très concrètes, cet hiver, sur la disponibilité de notre parc nucléaire et sur le montant des factures acquittées par nos entreprises, qui a explosé. En effet, si nous n'avions pas été dépendants des importations allemandes, nous aurions pu sortir du système de fixation des prix du marché européen.