Monsieur le député Dragon, je vous répondrai en lieu et place de Bruno Le Maire. Je vous suggère, si vous l'acceptez, que nous discutions de la situation de l'entreprise Rinaldi Structal et ses 80 salariés. Vous avez évoqué le « quoi qu'il en coûte ». Si nous l'avons dépassé aujourd'hui, pour des raisons évidentes, nous sommes aux côtés des salariés, des petites et moyennes entreprises (PME), des petites et moyennes industries (PMI) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI), qui sont un certain nombre à connaître des difficultés en ce moment. En dehors de toute polémique, je vous suggère, à froid, que nous parlions de cette situation, éventuellement avec le ministre délégué chargé de l'industrie ici présent afin de voir si nous pouvons prendre attache avec les dirigeants. Sur le reste, je n'ai pas très envie de polémiquer inutilement.
Votre question est très claire ; à nous de trouver des réponses. Nous devons prendre la mesure de la situation de cette entreprise. Sachez que nous sommes aux côtés des salariés et des entreprises pour lutter contre l'inflation, celle qui affecte les ménages et celle que subissent les PME via les matières premières et les intrants.
Je rappellerai quelques chiffres qui me semblent importants. En 2023, le bouclier tarifaire pour les salariés représente à lui seul 46 milliards d'euros ; c'est l'équivalent d'une guerre contre l'inflation, de dix porte-avions, du budget du ministère de la défense. J'insiste, nous sommes aux côtés des salariés et des entreprises.