Vous l'aurez constaté, monsieur le député : je ne suis pas Jean-François Carenco. Je vous prie d'excuser son absence : il est actuellement en déplacement en territoire ultramarin.
Je vais essayer de circonscrire ma réponse à un élément factuel de votre question, celui qui porte sur les petits planteurs de bananes, si vous en êtes d'accord, car je crois comprendre à travers votre question que c'est l'objet de la discorde.
Tout d'abord, je rappelle l'importance des petits planteurs de bananes aux Antilles : un actif antillais sur vingt travaille dans cette filière qui regroupe dans les deux territoires confondus 600 exploitations familiales. Aujourd'hui, elle fait face à des enjeux qui nécessitent une intervention : je pense notamment à la cercosporiose noire, maladie qui touche les bananes, mais également au réchauffement climatique ou encore à la forte augmentation des coûts de production.