Au cours de ce quinquennat, nous devrons les diminuer deux fois plus vite que sous le quinquennat précédent.
Pour atteindre cet objectif, nous menons la planification écologique, nous définissons, sous l'autorité de la Première ministre, des feuilles de route de décarbonation secteur par secteur et nous élaborons une stratégie énergétique qui repose sur des énergies non carbonées, sur le renouvelable et sur le nucléaire afin d'éviter les erreurs commises par Allemagne, comme la réouverture des mines de charbon.
Enfin, le rapport indique, et ce n'est pas contradictoire avec ce que je viens de dire, que malgré tous les efforts que les pays pourraient faire, nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire à la minute où je vous parle. Cela valide pleinement le choix que j'ai fait, avec le soutien de la Première ministre, d'adapter notre pays à une augmentation des températures qui pourrait atteindre 4 degrés à la fin du siècle. Ce n'est pas du défaitisme, mais du réalisme qui permet à la fois d'accélérer l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et de procéder aux investissements nécessaires.