Madame la Première ministre, par son obstination le Président de la République a conduit le pays dans une impasse sociale mais aussi politique. Vous n'avez ni majorité populaire ni majorité à l'Assemblée, comme vous l'avez vous-même avoué en reconnaissant que le compte n'y était pas.
Vous êtes en train de fracturer notre pays et la seule unité que vous réalisez, c'est contre vous. Rendez-vous compte : hier, 80 % des sondés déclaraient souhaiter que votre gouvernement tombe.
Votre mépris et votre brutalité entraînent en écho des manifestations auxquelles participent de très nombreux jeunes. Le retour des pelotons voltigeurs et la présence d'unités de police qui ne sont pas formées au maintien de l'ordre inquiètent ou devraient nous inquiéter toutes et tous. Ce sont des enfants qui manifestent et qui font face à des méthodes qui ont radicalement changé depuis une semaine.