La France n'abandonne pas les siens, où qu'ils soient. Jamais !
Au-delà de la joie partagée de revoir Olivier, une question bien plus pragmatique se pose : quand percevra-t-il son indemnisation ? Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) est un dispositif formidable, que d'autres pays nous envient. Nous avons beaucoup de raisons de nous en féliciter. Toutefois, il a des défauts sur lesquels les victimes nous alertent régulièrement : lenteur insupportable, sentiment de devoir justifier pendant des années la violence subie et ses conséquences, absence d'un délai de traitement obligatoire. Pour rappel, certains otages capturés il y a dix ans n'ont toujours pas reçu leur offre définitive, tout comme certaines victimes du 13 novembre 2015, le Fonds réclamant toujours plus de pièces.
L'argent ne guérit pas les stigmates du terrorisme, mais il aide les victimes à envisager l'avenir et la reconstruction. Comment le processus indemnitaire pourrait-il être amélioré afin d'assurer la pérennité de ce fonds aujourd'hui déficitaire ?