Je ne nierai pas que la désapprobation que suscite le projet de loi de financement rectificatif de la sécurité sociale, adopté hier, joue un rôle dans leur mise au jour. Mais il ne faut pas prétendre qu'il ne s'agit que de cela. C'est autre chose qui est en train de se jouer dans la société française. Il s'agit d'une appétence légitime pour la correction des injustices sociales et territoriales ; je pense, par exemple, aux enjeux majeurs posés par l'accès aux soins ou encore aux services publics.