La question qui nous occupe a des causes profondes et aura des conséquences durables. C'est une révolte sourde contre l'ordre établi, une quête du sens perdu du travail, de la place de l'homme, de notre rapport au monde, aux choses et aux autres. C'est une aspiration que vous ignorez : la justice. C'est une revendication que vous refusez d'entendre : le pouvoir de vivre.
Derrière vos éléments de langage qui en font une « réforme de progrès social », derrière l'outrecuidance d'un ministre du travail capable de la prétendre « de gauche » – mais celui-là a tout oublié –, vous engagez à marche forcée la précarisation des seniors, qui seront plus nombreux demain à percevoir le RSA, l'allocation de solidarité spécifique (ASS) ou le chômage.