Nous, députés du groupe Démocrate, aurions voulu avoir le temps de présenter notre point de vue, qui nous semblait constituer un bon équilibre entre la nécessaire responsabilité financière et l'objectif de justice sociale. Vous nous avez privés de ce débat et d'un véritable vote. Je le regrette amèrement, car je sais que nous aurions pu ensemble améliorer le texte dans l'intérêt des Français. Heureusement, notre dialogue permanent avec les sénateurs, notamment avec nos cousins du groupe sénatorial de l'Union centriste, nous a permis de défendre une grande partie de nos propositions et d'en faire adopter plusieurs, au Sénat puis en commission mixte paritaire. Je voudrais les remercier pour ce travail en commun, dont je crois pouvoir dire qu'il illustre bien ce qu'est le centrisme, loin de l'intransigeance dont font preuve certains qui s'en réclament encore, mais l'ont en vérité abandonné depuis de nombreuses années.