Mon groupe soutient évidemment cet amendement parce qu'il y a en France des freins à l'accès à l'avortement, notamment la méconnaissance par certaines femmes de leurs droits, les conditions d'accès à l'IVG insatisfaisantes et les problèmes rencontrés sur Internet par les femmes qui essayent de se renseigner du fait de l'action des organisations anti-IVG.
Je dépose moi-même aujourd'hui une proposition de loi contre les violences obstétricales et gynécologiques qui porte sur les tentatives de dissuader les femmes d'exercer ce droit : les conseils téléphoniques dissuasifs, l'absence de traitement de la douleur, l'absence de proposition de traitement médicamenteux.