Nous ne voterons pas l'amendement qui, en effet, va un peu loin même si l'article L. 119-1 du code de l'action sociale et des familles auquel il fait référence précise que « les situations de maltraitance peuvent être ponctuelles ou durables, intentionnelles ou non ». En tout cas, l'amendement a le mérite de mettre en lumière le nécessaire changement de paradigme en ce qui concerne notre rapport aux écrans.
L'exposition aux écrans peut être le reflet d'une difficulté sociale. Elle est ainsi inévitable dans les logements exigus malgré la bonne volonté des parents. L'amendement risque dans de tels cas d'avoir des conséquences éloignées du but recherché.