Certes, je ne siège plus à la commission des affaires économiques, mais j'invite les commissaires aux affaires sociales à prendre en considération l'énormité de notre déficit commercial. Comment le combler ? Il y a deux possibilités. La première est de poursuivre la politique menée depuis quarante ans, en axant tout sur la compétitivité et en se fixant pour objectif un maximum d'exportations. La seconde est de réduire le nombre des importations, en s'en tenant à ce qui est strictement nécessaire et en essayant de réduire notre dépendance au pétrole et au gaz, ainsi qu'à d'autres produits, comme ceux dont nous discutons. Est-il vraiment nécessaire de les renouveler tous les ans ou tous les deux ans ? Ne devrait-on pas développer des filières de réparation et de reconditionnement ? Vu que ce n'est pas aujourd'hui la priorité, nous devrions interdire toute forme de publicité pour ces produits, pour des raisons non seulement de santé publique mais aussi de solde commercial.