Pour ma part, je juge cette mesure nécessaire. Les enfants sont beaucoup plus exposés aux écrans que ne le pensent les professionnels présents dans ces structures. Un enfant arrivant à huit heures dans un lieu d'accueil périscolaire peut y utiliser un écran. Ensuite, quand il va en classe, l'enseignant lui propose un support numérique à vocation pédagogique. Lors de la pause méridienne, par exemple s'il pleut, il peut se voir proposer un film. Parfois, un temps d'écran supplémentaire vient s'ajouter l'après-midi. L'enfant est ainsi exposé, dans un établissement scolaire, à un temps d'écran cumulé de plusieurs heures. Le seul objectif de l'outil de mesure que je propose est de faire prendre conscience à l'ensemble des professionnels en contact avec les enfants – qu'il s'agisse des animateurs, pendant le temps périscolaire, ou des enseignants, pendant le temps de classe – de cette exposition, de manière à adapter les pratiques pour la réduire.