Premièrement, ce qui a trait au combustible usé n'a pas d'impact sur notre indépendance, puisque nous maîtrisons toute la chaîne et pouvons nous passer de ce processus : l'URT converti est un complément possible, mais nous pouvons faire tourner les centrales sans lui.
Deuxièmement, après que le Conseil politique nucléaire a passé en revue tous les enjeux de la filière, de l'amont à l'aval, j'ai été chargée, avec EDF et Orano, d'examiner l'opportunité de développer en France des capacités de traitement de l'URT. En effet, il demeure préférable d'en disposer, même si ce n'est pas indispensable ; en outre, d'autres pays européens pourraient être intéressés, ce qui offrirait des perspectives d'export à la filière française. Notre objectif est de formuler des propositions d'ici à la fin de l'année.