Cet amendement fait écho aux auditions de la commission d'enquête sur la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France, au cours desquelles nous avons appris que Mme Dominique Voynet se gaussait d'avoir tué la filière, tout cela étant la conséquence d'un accord politique entre M. François Hollande et les écologistes, comme nous l'a affirmé sous serment Mme Élisabeth Borne, jeudi dernier. Nicolas Hulot, lui, n'a rien vu ni rien compris – on se demande ce qu'il faisait au gouvernement.
Il serait donc utile d'obtenir un rapport dressant le bilan de cette opération de « pieds nickelés » qui a conduit au démantèlement d'un fleuron industriel français. L'ancien président-directeur général d'EDF Jean-Bernard Lévy nous a dit qu'à partir de 2012, on lui avait demandé d'embaucher des ingénieurs non pour maintenir et améliorer les centrales nucléaires, mais pour les démanteler. Ce rapport sur l'objectif de réduction de la part de l'électronucléaire à 50 % du mix électrique dégagerait à coup sûr des responsabilités politiques : nous le devons aux Français.