Il n'y a aucune raison de prononcer la fermeture définitive d'une centrale au motif qu'elle serait arrêtée depuis plus de deux ans. Mme la ministre a cité l'exemple de Paluel 2 : dans cette centrale, un incendie dans le condenseur a entraîné une fuite du générateur de vapeur pendant l'arrêt de tranche ; cela ne signifiait pas que la centrale ne pouvait plus fonctionner. Des travaux importants et des examens périodiques ont été effectués. C'est aux experts et aux techniciens de dire si une centrale peut continuer son activité, non au Gouvernement ou à l'État.