Inscrire une telle réforme dans ce projet de loi n'était sans doute pas opportun. Le risque est d'agiter les peurs, selon moi irrationnelles, concernant l'indépendance de la sûreté nucléaire. Mais, une fois n'est pas coutume, je souscris aux arguments présentés par la ministre.
Nous soutiendrons sans doute, même si la position de mon groupe n'est pas encore arrêtée, le principe de la fusion. Je regrette toutefois que nous n'ayons pas présenté un texte unique, traduisant le consensus auquel nous sommes parvenus au sein de l'Office. Je remarque qu'à chaque fois que le Rassemblement national cherche à adopter une position constructive allant dans le sens de l'intérêt général, certains s'agitent en coulisses pour y faire obstacle. Je trouve cela dommage, car la politique nucléaire s'entend sur le long terme. Si les forces politiques n'arrivent pas à s'entendre au-delà des alternances futures, cela compromet la capacité à mettre en place une politique industrielle sur le long terme.