Les initiatives visant à aller vers une agriculture toujours plus vertueuse sont louables, comme l'est le biocontrôle, qui consiste à protéger les cultures et à réguler leurs ravageurs par le recours à des prédateurs naturels lorsqu'ils existent. Il n'en demeure pas moins qu'il ne règle pas toutes les situations : je pense à la prolifération des campagnols terrestres, aussi appelés rats taupiers, qui détruisent les prairies de moyenne montagne comme celles du Cantal et désespèrent les éleveurs de ces territoires, de plus en plus régulièrement empêchés de nourrir leur troupeau mais aussi de constituer des stocks de fourrage pour l'hiver.
J'appelle votre attention sur ce fléau que vous connaissez bien. Où en sont les travaux de recherche, qui tardent à produire des résultats ? De nouveaux produits vont-ils recevoir une autorisation de mise sur le marché ?
J'ai la faiblesse de penser que si l'on atteignait en milieu urbain une telle densité de rongeurs, la pression populaire obligerait les pouvoirs publics à trouver plus rapidement des solutions.