Monsieur le ministre, je vous ai adressé une question écrite au sujet de la politique du loup. Le plan national d'actions 2018-2023 sur le loup et les activités d'élevage arrive à échéance. Avant l'élaboration du prochain plan, un bilan s'impose, qui devra porter, en particulier, sur les moyens de protection des troupeaux, qui constituent le mode de prévention le plus efficace. Pouvez-vous nous donner des précisions sur l'évaluation que vous allez réaliser ? Pour le moment, nous ne disposons d'aucun bilan final ou intermédiaire, que ce soit sur la mise en place des moyens, sur leur efficacité, sur les contrôles ou sur les résultats de l'expérimentation de nouvelles techniques, notamment d'effarouchement. De même, aucun bilan de l'état de conservation du loup à l'échelon local n'a été dressé. Pourtant, l'État continue d'autoriser un plafond de tirs allant jusqu'à 21 % de la population des loups, sans toujours passer par l'effarouchement. Une évaluation est indispensable pour assurer la cohabitation du loup et de l'élevage ainsi que la conservation de l'espèce.