Il s'agit de permettre la réouverture d'une installation nucléaire ayant fait l'objet d'un arrêt définitif. Puisqu'il faut relancer le nucléaire, au risque de hérisser le poil de certains à gauche, nous utilisons toutes les possibilités.
Depuis la fermeture de la centrale de Fessenheim en juin 2020, la France a été obligée d'importer de l'électricité produite par des centrales à gaz ou à charbon, voire de relancer ses propres centrales à charbon. Le Gouvernement est ainsi responsable d'une pollution annuelle de 6 à 10 millions de tonnes de gaz carbonique supplémentaires par an. Il a aussi creusé profondément le déficit de notre balance commerciale, en imposant aux Français d'acheter de l'électricité polluante et indexée sur le marché européen de l'électricité, ce qui pénalise leur pouvoir d'achat.
L'amendement vise à corriger cette erreur en permettant de rouvrir une centrale dans les dix ans suivant l'entrée en vigueur du décret l'arrêtant définitivement, à condition, bien évidemment, qu'elle réponde à toutes les mesures de sûreté.