Nous proposons une nouvelle rédaction de cet article afin de supprimer la possibilité de relancer un réacteur après plus de deux ans d'arrêt.
Prolonger le délai initial de deux ans, c'est en effet un moyen d'empêcher la progression du mix énergétique et l'augmentation de la part des énergies renouvelables, plus sûres, moins chères et dont le développement va dans le sens de l'histoire – je rappelle que RTE a présenté trois scénarios avec un horizon « 100 % d'énergies renouvelables ». C'est donc une question de choix politique.
De plus, la relance d'un réacteur après un arrêt de plus de deux ans soulève la question de la capacité à redémarrer l'exploitation dans des conditions de sécurité et de sûreté nucléaires optimales.