Dans la loi relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, il nous a été impossible de fixer des objectifs : on nous a renvoyés à la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui sera discutée aux calendes grecques. Là, on fixe des objectifs partout.
Il nous a aussi été impossible de faire en sorte que le référent préfectoral décide en dernier ressort des endroits où l'on pourrait créer des zones d'accélération favorables à l'accueil des installations d'énergies renouvelables : à chaque étape, il y a un droit de veto des conseils municipaux. Là, on nous explique qu'on ne peut pas consulter les conseils municipaux pour créer des installations appelées à fonctionner durant des dizaines d'années, avec tout ce que cela engendre.
Pour les énergies renouvelables, on n'a cessé de nous parler d'esthétique et de paysage. Or nombre de Françaises et de Français ne sont pas plus favorables à voir se construire à côté de chez eux des centrales nucléaires que des éoliennes ou des parcs photovoltaïques.
Demander l'avis des conseils municipaux me semble le minimum.