Cet amendement, qui reprend celui que le groupe écologiste du Sénat avait déposé, vise à renforcer la consultation des élus locaux avant l'implantation d'une nouvelle centrale nucléaire, de manière à en améliorer l'intégration paysagère. Les communes situées dans le champ de visibilité d'un parc nucléaire pourraient ainsi s'opposer au dépôt de la demande d'autorisation d'un projet.
L'implantation d'une centrale nucléaire sur le territoire d'une commune représente un engagement d'une durée de 200 ans – c'est long : il y a 200 ans, on construisait le premier moteur électrique rotatif ! L'aval des élus locaux est donc nécessaire. Associer ceux-ci et les habitants aux projets permettrait de rassembler les Français autour d'enjeux environnementaux, en garantissant que le cadre de vie des habitants des communes concernées ne soit pas dégradé.