Uber a pu établir ses opérations de façon assez libre au Royaume-Uni. En 2014 et 2015, l'autorité de transport à Londres ( Transport for London, TFL) et Boris Johnson, maire de Londres à cette époque, étaient de plus en plus préoccupés par la façon dont Uber menait ses opérations dans cette ville.
À la fin de septembre 2015, le TFL a lancé un processus de consultation qui a donné lieu à un certain nombre de propositions pour réglementer l'implantation d'entreprises telles qu'Uber. Cette démarche a abouti à l'adoption de mesures contraignantes pour Uber et son modèle économique.
Les consultations se sont poursuivies jusqu'à mi-janvier 2016. Ces propositions ont fait l'objet de débats et des activités intenses de lobbying ont eu lieu pendant cette période. Boris Johnson a lui-même reconnu avoir fait l'objet d'activités de lobbying de la part de Downing Street, des collaborateurs du Premier ministre et de l'équivalent de Bercy au Royaume-Uni.
À la fin de cette période, en septembre 2016, de nombreuses propositions, qui avaient été mises sur la table et qui n'étaient pas favorables à Uber, n'ont finalement pas été retenues. Des activités de lobbying intenses avaient effectivement été lancées par Uber auprès du cabinet du maire pour s'opposer à ces propositions défavorables à l'entreprise. Toutefois, l'intervention d'Uber pour faire disparaître ces propositions reste tout de même assez floue.