Ce n'était pas forcément le cas, car à ce moment-là, nous n'avions pas encore défini des objectifs de décarbonation tels qu'ils existent aujourd'hui. En effet, nous avons assisté à une accélération très forte d'un sujet comme celui de l'urgence climatique et les politiques se déclinent selon celui-ci. L'énergie est particulièrement concernée, car elle représente, en termes de production et de consommation, les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre. Le niveau d'exigence actuel n'était donc pas dans les esprits de tous à l'époque. Dès lors, l'exigence d'une croissance forte de la demande électrique s'est étendue et est maintenant reconnue par chacun. Les éléments considérés à l'époque n'étaient donc pas faux, mais ils n'anticipaient pas la rapidité avec laquelle nous devons maintenant développer ce type de politiques.