Le critère initial retenu était le fait d'assurer le meilleur niveau possible de sécurité d'approvisionnement. De ce point de vue, l'objectif a été atteint de manière satisfaisante. Le marché a en effet permis d'opérer des échanges, c'est-à-dire d'importer et d'exporter. Certains pays d'Europe sont structurellement déficitaires en termes de production ; ils ont donc besoin de recevoir de l'électricité de la part de leurs partenaires. Les mesures d'exception ont simplement été prises en raison du caractère exceptionnel des évènements. Si nous misons toute l'analyse sur les conséquences liées à la crise elle-même, nous passons à côté de ce qu'il y a en dehors de celle-ci. Cependant, la crise ne durera pas éternellement, même si des effets de long terme perdureront au niveau des approvisionnements gaziers. Nous avons d'ailleurs fourni un effort conjugué à la fois sur la demande et sur l'offre de gaz, ce qui amène des perspectives prometteuses.