La disponibilité du combustible fait partie intégrante de l'approche de la filière, de même que l'aval du cycle. En France, nous avons la chance de disposer d'une industrie complète sur ces sujets. Cette spécificité est unique au monde ; nous sommes en mesure d'aller dans les mines, chercher le combustible, d'assurer le cycle de traitement du combustible pour le préparer à l'utilisation puis d'assurer l'ensemble de son cycle aval.
Orano et de nombreuses autres entreprises concourent au cycle, ce qui nous permet d'aborder nos partenaires potentiels avec une vision complète. Un développement rapide du nucléaire engendrerait des besoins sur le cycle du combustible et des investissements. Je pense que nous devons nous préparer à cette évolution. À date, notre accès aux combustibles est très robuste, grâce à notre industrie, grâce à des sources diversifiées dans le monde entier et des partenariats nombreux qui permettent de sourcer du combustible dans différentes régions du monde. Cette approche doit être enrichie pour une plus grande échelle d'utilisation du nucléaire tout en travaillant sur l'aval du cycle pour nos propres besoins et, le cas échéant, pour l'offrir comme une capacité commerciale qui pourrait être proposée à certains pays partenaires sur nos technologies.