En effet, il n'y a pas de lien avec le suivi de charge.
Pour qu'intervienne un phénomène de corrosion sous contrainte, il faut un matériau sensible, des contraintes mécaniques et un milieu agressif. En l'occurrence, le milieu agressif est constitué par le fluide primaire qui permet de refroidir les assemblages. Le matériau des tuyauteries est réputé peu sensible à ce phénomène, et l'on constate peu de corrosion sous contrainte de ces dernières pour les réacteurs à eau sous pression en service dans le monde entier.
C'est bien l'ensemble des trois conditions qui conduit à la corrosion sous contrainte, phénomène que l'on considérait exclu ou presque. L'évènement récent montre que l'on a mal évalué ce risque.