Rappelons qu'à ce moment, la réforme d'EDF est à l'ordre du jour – le projet a fait l'objet de l'une de nos premières réunions. S'y rattachent les questions relatives à la fin de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh) en 2025, l'inquiétude des syndicats, les problèmes organisationnels.
Pour expliquer les problèmes de maintenance ou ceux du site de Flamanville, les représentants d'EDF avançaient toujours un manque de compétences lié, selon eux, à l'absence d'une vraie politique de relance du nucléaire en France. Ils estimaient avoir perdu en compétences car ils n'avaient pas pu construire au fur et à mesure de nouveaux réacteurs. C'est une manière un peu facile de repousser la faute sur les politiques, même si ceux-ci ont leur part.