Le sujet est simple. J'ai rencontré EDF rapidement ; de nombreux sujets devaient être évoqués. D'abord, je me suis opposée à la construction d'une centrale à fioul à Larivot, en Guyane – personne, y compris mes prédécesseurs, n'avait trouvé à redire à ce projet. Une solution a fini par être trouvée.
Tous les problèmes ont été soulevés les uns après les autres : le décalage du calendrier de maintenance – on ne savait pas qu'il prendrait une telle envergure – ; les soudures à Flamanville ; les renouvelables ; l'éventuelle construction de nouveaux réacteurs, etc. À chaque question, EDF répondait que tout allait bien ou qu'ils étaient en train de régler le problème. La réponse, dont je ne pense pas qu'elle était liée à ma personnalité, était toujours : « Tout va très bien, madame la marquise. »