Au sujet du classement, nous remarquons que cela sert au personnel de direction à acheter la paix sociale, pensant que les détenus amélioreront peut-être leur comportement. En revanche, en cas de problème, il est très difficile de déclasser un détenu, même pour faits de violence ou des insultes. Le déclassement doit obligatoirement être en rapport avec une faute commise dans le cadre de son emploi. Au niveau de vos conclusions, nous vous invitons à faire évoluer cela. Il faudrait pouvoir déclasser le détenu à tout moment lorsque son comportement en détention n'est pas satisfaisant. À Arles, je suppose que la directrice a été prise au piège, ne pouvant déclasser le détenu Franck Elong Abé malgré les alertes qu'elle a pu recevoir.
Concernant la formation à l'utilisation des caméras, il ne faut pas oublier que le personnel qui les gère assume une double mission. Or il faudrait du personnel dédié à la seule utilisation des caméras, sans qu'il doive en même temps ouvrir des portes ou vérifier des accès. Une personne humaine normale ne peut avoir l'œil rivé sur 70 ou 100 caméras tout en continuant d'assumer ses autres missions quotidiennes.