Il n'y a pas de généralités. Chaque directeur d'établissement mène la meilleure politique possible pour le bon fonctionnement son établissement. Je ne prétends pas être exceptionnel mais, pour ma part, j'ai pour politique que tout incident provoqué par un détenu déclenche une période de deux mois d'attente avant un éventuel classement. Durant ce laps de temps, soit le détenu améliore son comportement, auquel cas il peut reformuler une demande de classement qui passera en CPU et il sera, ou non, classé ; soit il cause un nouvel incident, alors la période d'attente est prolongée de deux mois. Mais, encore une fois, ce n'est pas une loi générale. On ne travaille pas en centre pénitentiaire comme on travaille en maison centrale ou dans un centre de détention. Je ne cherche pas à défendre Corinne, que ne je connais d'ailleurs pas particulièrement, mais je suppose que si elle a classé ce détenu, c'est qu'elle avait ses raisons. On ne classe pas quelqu'un qui a provoqué deux incidents consécutifs sur un poste au service général, notamment en tant qu'auxiliaire au niveau des salles de sport.