Ils le sont par le représentant du renseignement pénitentiaire de l'établissement – délégué ou correspondant. Ensuite une confiance s'installe entre celui-ci et le chef d'établissement, avec un échange à l'issue du GED. Mais certains correspondants ou délégués ne partagent pas les informations recueillies en GED avec leur chef d'établissement car la consigne dans le renseignement pénitentiaire est bien souvent : « on garde ça pour nous ».
Quant à la séparation des détenus, je n'y suis personnellement pas favorable. Cela reviendrait à regrouper les TIS et les RAD dans le même quartier, d'où ils pourront organiser des actions. Je pars du principe qu'il vaut mieux les répartir et je prône plutôt le fait de « diviser pour mieux régner ».