Nous nous opposons à la prolongation indue de la mission de certains hauts fonctionnaires sous prétexte que leur maintien en fonction serait indispensable à la bonne tenue des Jeux. Chez moi, on dit que les cimetières sont remplis de personnes indispensables !
L'article 15 dispose en effet que les fonctionnaires occupant un emploi supérieur les conduisant à participer directement à l'organisation des jeux Olympiques et Paralympiques peuvent bénéficier d'une prolongation de deux ans de leurs fonctions jusqu'au 31 décembre 2024. Outre la personnalisation excessive de ces postes d'encadrement – comme si le talent d'un seul homme l'emportait sur l'efficacité d'une équipe ! –, cet article a pour effet de maintenir artificiellement en poste des amis du pouvoir – car leurs emplois sont déterminés par décret en Conseil d'État et les nominations sont laissées à l'appréciation du Gouvernement –, en leur faisant cadeau de quelques mois supplémentaires de jouissance de leurs prébendes. La haute fonction publique dispose d'assez de cadres méritants pour pouvoir les remplacer à terme échu.