Cette idéologie est nauséabonde, car c'est la vie privée de plusieurs centaines, sinon de plusieurs milliers de personnes, qui sera passée au crible, et dont les données seront conservées jusqu'à cinq ans. Un délai de conservation aussi long est démesuré, injustifié et risqué, car personne n'est à l'abri d'une tentative de piratage de ces données. L'un des moyens d'éviter le piratage est précisément de conserver les données le moins de temps possible – ce qui est, du reste, le droit en vigueur.