L'article 8 prévoit que les agents des services internes de sécurité de la SNCF et de la RATP puissent visualiser l'ensemble des images des systèmes de vidéoprotection transmises en temps réel depuis les véhicules de transport public de voyageurs. Cette mesure élargit considérablement le périmètre des compétences et des prérogatives de ces agents, dont je ne suis d'ailleurs pas sûr qu'ils soient d'accord avec les nouvelles missions qui leur sont ainsi confiées. On peut redouter que cela n'ouvre la voie à des dérives remettant en cause le monopole de la sécurité, exercé normalement par l'État.