Ils visent à nous prémunir contre le franchissement d'un nouveau seuil, après celui de la vidéosurveillance automatisée : la reconnaissance faciale, qui est l'étape suivante. Nous proposons donc de punir ceux qui expérimentent dès à présent cette technologie en France ou envisagent de le faire. Je pense au projet Safe City, qui vise à implanter la reconnaissance faciale automatique dans le quartier de La Défense, aux deux lycées publics de Provence-Alpes-Côte d'Azur qui ont failli l'installer à leur entrée pour permettre l'accès des élèves ou encore à Huawei, qui, à Valenciennes, offre son système de vidéosurveillance afin de le tester et de l'installer sur le territoire français.
La reconnaissance faciale ne peut pas être considérée comme une technologie d'identification biométrique comparable aux autres. Elle est faillible, comporte des biais importants et pose un grave problème de coût aux acteurs publics et privés.