J'avoue avoir la nostalgie du baccalauréat professionnel en quatre ans, car il offrait le temps nécessaire pour resserrer les écarts et redonner confiance aux élèves en ayant le plus besoin. Vous affirmez que le passage à trois années a changé l'image de cette voie : d'accord, mais pas en mieux !
J'ai donc vu avec intérêt, dans les propositions des groupes de travail, l'organisation d'un parcours modulable du baccalauréat professionnel. J'espère vivement que vous la retiendrez. Une telle disposition, qu'elle s'applique en début de cycle, après le baccalauréat ou sous forme de passerelle en cours d'études, et qui ne revêtirait aucun caractère obligatoire, permettrait de lutter contre l'échec scolaire et le décrochage et redorerait enfin le blason des lycées professionnels. Comment envisagez-vous l'instauration de ces temps supplémentaires visant à assurer la solidité des parcours, pendant et après le bac professionnel ?