Sous le premier quinquennat Macron, le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives a été contraint d'abandonner le projet de prototype de réacteur nucléaire à neutrons rapides, plus connu sous le nom de projet Astrid. Du point de vue industriel et technologique, cette décision a été une catastrophe, car cette nouvelle génération de réacteurs refroidis au sodium avait pour objectif d'utiliser l'uranium appauvri et le plutonium comme combustible. Du point de vue économique, elle est incompréhensible : alors que le projet Astrid aurait contribué au rayonnement industriel de la France, son arrêt a coûté au contribuable français quasiment 1 milliard.
Il faudrait détailler davantage les conséquences de cet abandon mais il serait également utile d'en identifier les causes. Plusieurs sources indiquent qu'elles sont liées à un manque de soutien politique. Aujourd'hui, les macronistes ont changé et sont devenus pronucléaires. Cet amendement leur offre l'occasion de le prouver. Son adoption donnera au Gouvernement l'opportunité d'étudier la possibilité de relancer un programme similaire ou de reprendre le projet Astrid, malheureusement arrêté.